lundi 17 décembre 2012

Succès au Rendez-vous au Théâtre des Champs-Elysées!

Après Tourcoing dimanche 9 décembre 2012, nous avons de nouveau donné Vénus et Adonis de Blow et Didon et Enée de Purcell ce samedi 15 décembre, cette fois au Théâtre des Champs-Elysées.

Il s'agissait pour moi d'une première, car je n'avais encore jamais chanté dans un théâtre parisien (qui plus est comme soliste d'ensemble!). Découverte des lieux pour les uns, retrouvailles depuis de nombreuses années pour les autres, dont notamment notre chef Jean-Claude Malgoire, qui s'y produit depuis 1957, et aime bien nous raconter tout un tas d'anecdotes qu'il y a connues! Il nous a entre autres expliqué que ce théâtre a été très décrié lors de sa construction en 1913, 1er théâtre en béton dans un style complètement inhabituel pour l'époque. Le théâtre des Champs-Elysées fêtera donc ses 100 ans en 2013.

Dès samedi après-midi, en tout cas, nous avons été très studieux et concentrés lors de la répétition sur place, afin de s'approprier les lieux, l'espace scénique et l'acoustique, très naturelle, du lieu, mais aussi bien sûr pour "resserer les boulons" 6 jours après le spectacle à Tourcoing.

20h: c'est parti! Les 1ères notes de Vénus et Adonis nous plongent d'emblée dans une autre dimension, jusqu'à l'accord final de Didon et Enée. Le temps est suspendue aux partitions, il semble s'écouler d'une façon différente.

Je résumerai la soirée en quelques mots seulement: beauté, émotion, bonheur, partagés avec le public. Tout cela dans un parfaite cohésion entre tous les intervenants: musiciens d'orchestres, chanteurs et notre maestro Jean-Claude Malgoire.

Le public venu nombreux ne s'y est pas trompé, applaudissant chaleureusement à la fin du spectacle et avec des rappels de plusieurs minutes.
Quant à moi, je dois avouer que je n'ai pas pu empêcher mes yeux d'être un peu plus humides qu'à l'accoutumée, en raison de cette alchimie mystérieuse qui de tant de beauté fait naître l'émotion pure.

Un très grand bravo et merci à toutes et tous, ce spectacle montre une fois de plus que le spectacle vivant est unique est irremplaçable!

 


Aucun commentaire: